• Rencontre avec le club de gérontologie

     

    Rencontre avec le club de gérontologie

     

    Le débat est riche et vivant

     

    Une première personne note l’hétérogénéité des personnes.

    Une autre la philosophie qui se dégage du film : amour de l’autre, sérénité, et autres valeurs.


    Un débat s’engage sur : à qui s’adresse le film ?

    Plutôt les jeunes, ou les soixantenaires, afin de changer le regard sur les vieux… témoignage d’un médecin à qui une dame (environ 60 ans) répond « mon pauvre quand il lui indique qu’il travaille en gériatrie.

    Le montrer à de très vieilles personnes, dépendantes, ou en grande difficulté serait peut-être les mettre en difficulté, les confronter à l’échec : « je n’arrive pas à être comme eux, ou ils ont de la chance ».

    Comment travailler à aider les gens à être, malgré les fragilités. Comment « perdre sans se perdre », comment conserver des possibles, compenser les pertes. Quand on n’a plus cette possibilité comment continue-t-on à s’enrichir ?

    Perdre ses fonctions c’est devoir se faire une autre personnalité..
    Comment se préparer à ces changements (cf. préparation à la retraite)

    D’autres pensent qu’on ne peut pas s’y préparer, mais on peut préparer l’entourage.
    En fait c’est se préparer à la mort.
    Dans le film la mort ne fait pas peur
    Témoignage de Claude Weers qui est passée tout près de la mort, sereine, sans angoisse : « C’est comme s’il se passait quelque chose de chimique dans le corps ».

    Nécessité d’écouter, entendre le chemin.

    En fait ce qui effraye, c’est la souffrance, la dépendance, pour Cl W la mort est un moment, rapide.

    Claude Fages parle du « lent mourir »( cf.Yves Dolomier gériatre à St Étienne)

    Elizabeth Dell’accio cite Louis Vincent Thomas « cette fin de vie qui n’en finit pas de finir »

    À noter que dans le film, tous veulent rester indépendants.
    Peut-on vraiment se préparer à la dépendance, peut-on se projeter dans quelque chose de difficile ?


    Cl Fages, qui s’occupe d’habitat, entend souvent la réponse « c’est trop tôt » alors qu’il ne s’agit que d’anticiper sur des problèmes techniques.

    Une personne note que ces réflexions sont peut-être induites par la déformation professionnelle. Elle-même a bien retrouvé dans le film ce que lui ont dit des personnes qu’elle a interviewées : pas inquiétée par la mort, mais par la souffrance ou la dépendance.

    Un médecin témoigne : quand quelqu’un lui dit qu’il veut mourir, il répond, en plaisantant, mais du tac au tac « c’est bon, je vous fais une ordonnance », la personne le regarde, interloquée.

    Quelqu’un note tous les personnages du film sont toutes en lien : ami, animal. Action caritative, petits enfants…

    Ce qui prime, c’est le désir, la curiosité.

    En fin de séance, Cl Fages remercie Accord’âges pour la qualité du débat qu’a engendré le film (plus vivant et plus riche que d’habitude). Accord’âges dit que c’est là un des objectifs de l’association. Peut-être que le film en dédramatisant la vieillesse peut permettre de mieux pouvoir s’y projeter.

    Un des prochains thèmes qu’ils vont traiter : la résilience

    Marie Carmen Huard cherche à organiser (en relation avec le Mélies ou un autre cinéma…) un festival de films sur la vieillesse

    Le 4 juin 3e journée de géronto-psychiatrie sujet : la crise


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :